Carte de l'Hydrothérapie
L'Hydrothérapie en Tunisie
L'hydrothérapie est l'emploi thérapeutique de l'eau sous toutes ses formes et de toutes les manières. Elle est connue depuis des millénaires par les égyptiens, les grecs et les romains.
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Une stratégie à multiples impacts
Catégorie : Presse nationaleL'objectif assigné est de porter le nombre des curistes à 375 mille dans 91 centres
L’étude sur le programme de mise à niveau des centres de thalassothérapie est lancée par l’Office du thermalisme et de l’hydrothérapie à la fin de l’année 2013, inscrite dans le cadre de la stratégique pour le développement du secteur de la thalassothérapie en Tunisie à l’horizon 2020. Les principales orientations de cette stratégie se focalisent sur l’établissement d’un référentiel qualité spécifique à la Tunisie en vue de garantir des prestations de qualité dans les centres de thalassothérapie, la promotion de la qualité de l’environnement et du produit thalassothérapie, fixant par un cahier des charges les règles et les pratiques de référence en matière de création et d’exploitation des centres de thalassothérapie.
La stratégie est axée également sur l’organisation des centres en mettant en place de nouveaux modes de gestion et d’exploitation de ces centres, de gestion des ressources humaines et des compétences à travers l’instauration d’un système national de formation initiale et continue en «soins par l’eau», outre la mise en place d’une stratégie de marketing et de commercialisation du produit thalassothérapie.
L’objectif assigné est de porter le nombre des curistes à 375.000 dans 91 centres, moyennant un apport direct de l’ordre de 204MD et 1725 emplois directs. Ladite stratégie vise essentiellement la garantie d’un produit de qualité en concordance avec les attentes de sa clientèle, élément de promotion et de commercialisation du produit.
Compte tenu des évolutions rapides engendrées par l’accélération du processus de libre-échange, par l’intégration progressive de l’économie dans l’espace euro-méditerranéen, et par la volonté d’exportation des services de santé, «le secteur de la thalassothérapie doit évoluer, promouvoir sa qualité, générer une plus grande force en termes de commercialisation, de gestion et ce, afin de mieux se positionner en tant que principale destination». Il s’agit en fait de procéder à l’appréciation de la thalassothérapie et d’établir un référentiel de mise à niveau.
S’agissant de l’élaboration d’une échelle de référence, les actions s’appuieront sur la réglementation nationale en la matière, les normes en vigueur, la charte qualité de la fédération internationale de thalassothérapie, le label qualité « Qualicert », les expériences de certification et de normalisation menées en Tunisie. Elles se focaliseront aussi sur les expériences de mise à niveau initiées en Tunisie notamment entreprises au niveau des unités hôtelières, et les stratégies de concurrence dans le domaine de la qualité.
Le programme de la stratégie s’articule autour de plusieurs axes, à savoir l’identification de la problématique du programme de la stratégie de mise à niveau en s’intéressant à plusieurs points dont l’implication du secteur privé dans la réussite du programme de mise à niveau, l’évaluation de l’opération et son impact sur l’économie nationale, les procédures d’adhésion au programme, la flexibilité dans la mise en œuvre du programme et la stratégie de communication.
Le second axe porte sur l’élaboration du plan de la stratégie de mise à niveau qui sera menée en deux temps. Un premier temps de concertation et de réflexion interne pour partager et compléter le cas échéant les éléments de diagnostic et les enjeux identifiés. Un second temps pour la préparation des outils du plan de la stratégie, à savoir le plan de priorité, le référentiel d’éligibilité et le positionnement institutionnel.
Il est à noter que le plan d’action de la stratégie de mise à niveau renferme un programme transitoire (2014) qui concerne le lancement de la stratégie, la préparation des outils, les référentiels, la communication, un programme d’action à court terme (2015), et à moyen terme (2017) visant des actions permettant de consolider les points forts et de remédier aux faiblesses, tout en tenant compte des menaces potentielles et en s’appuyant sur les opportunités de développement.
Le plan d’action à long terme (2020) consiste à identifier de nouvelles stations, à hiérarchiser les projets et à réaliser une étude de faisabilité environnementale, technique, financière, médicale et organisationnelle des projets retenus. Quant au plan marketing, il vise notamment la promotion et l’identification de nouveaux marchés potentiels et des modes de promotion et de commercialisation.
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